Les chiots, ce sont les gamins qui traînent dans les rues de Lima. Un jour, alors qu’ils font les quatre cent coups, le chien qui les amuse et leur fait peur en même temps s’échappe de son attache. Chacun s’enfuit sauf un, Cuellar. Il est mordu méchamment et aux parties génitales. Il ne sera jamais le même.
Malgré sa bande de copain qui le soutient, sa famille qui lui donne de l’amour, il devient un garçon qui cherche à se démarquer des autres quoi qu’il en coûte.
Quand vient le moment de draguer les filles, d’avoir une petite copine, il ressent de la jalousie. Il devient nerveux, agressif. Il cherche la bagarre. Tout est bon pour se faire remarquer et palier à ce manque de virilité.
La fin, tragique, n’est pas une surprise.
Ce roman est très court. Il fait moins de cent pages. Il est d’un style très particulier dans son écriture. Ainsi, il n’y a pas de dialogue. Tout se passe dans la narration. Mais, cette narration est composée à plus de la moitié de dialogues indirects. Le début de cette lecture a été un peu complexe. Il faut prendre le rythme de ce roman où la syntaxe n’est pas respectée, où les personnages se croisent.
Au bout du compte, cela a été une bonne découverte pour ma part. Je n’avais rien lu de cet auteur. Je n’ai pas forcement appris beaucoup de choses sur la vie au Pérou, sur les coutumes. Les expériences des enfants, à cet âge est ressemblante dans beaucoup de pays.
J’ai lu ce roman dans le cadre du challenge « Destination Pérou » proposé par Everkhtorus.
Les chiots / Mario Vargas Llosa / Edition Folio Gallimard / 2002 / 2,00 €